©Julien Nicolas

Julien NicolasChercheur en chimie du vivant

Consolidator Grant

Portrait

Julien Nicolas est directeur de recherche CNRS à l'Institut Galien Paris-Saclay - IGPS (CNRS/Univ. Paris-Saclay), chimiste, spécialiste des polymères de formation et dirige l’équipe « Nanomédecines pour le traitement des maladies graves ».

Après une thèse réalisée à l’Université Pierre et Marie Curie portant sur la polymérisation radicalaire contrôlée en émulsion et un stage postdoctoral à l’Université de Warmick au Royaume-Uni, c’est en 2007 que Julien Nicolas intègre l’Institut Galien Paris-Saclay en tant que chargé de recherche CNRS. Par la suite, il devient directeur de recherche en 2016 et trois ans plus tard, dirige l’équipe « Nanomédecines pour le traitement des maladies graves ».

Projet THERMONANO - Nanoassemblages pour l’auto-administration sous-cutanée de principes actifs anticancéreux

Le projet Thermonano propose de développer une nouvelle approche sur les traitements relatifs au cancer. En effet, dans un contexte où les cas de cancers sont en perpétuel augmentation et où les coûts de fabrication des traitements anticancéreux sont particulièrement importants, l’utilisation de nouveaux procédés destinés à délivrer des principes actifs paraît inévitables. Parmi eux, les nanoparticules représentent une possible alternative, mais qui demeure complexe à mettre en œuvre, notamment en recherche clinique, se traduisant régulièrement par d’importantes déconvenues lors des essais cliniques.

Thermonano, propose donc de repenser en profondeur la délivrance de ces principes actifs par le biais des systèmes nanoparticulaires. L’objectif est ainsi de pouvoir mettre au point des principes actifs anticancéreux, à la fois efficace et confortable pour le patient et moins coûteux que d’autres techniques comme la chimiothérapie. Pour y répondre, des nanoassemblages chargés en principes actifs sont en train d’être conçus afin d’être de pouvoir être administrés par voie sous-cutanée. L’avantage serait double puisque cela permettrait d’avoir des traitements plus simples à mettre en place et à gérer mais serait également bénéfique pour les patients, ces derniers étant en capacité de pouvoir s’auto-administrer leurs traitements eux-même, à domicile.