RISE : 12 projets de start-up soutenus par le CNRS

Innovation

La nouvelle promotion de start-up du CNRS développe des innovations technologiques dans les domaines de la biologie et du médical, de la chimie, de l'électronique, du numérique et de l'environnement.

Le programme RISE du CNRS accompagne les chercheurs dans la création d'une start-up exploitant une technologie issue d'un laboratoire du CNRS et de ses partenaires. La nouvelle promotion 2021 compte 12 startups sélectionnées, parmi 36 candidatures, dont deux issues des laboratoires du territoire Paris-Saclay :

NCodin

porté par Francesco Manegatti, chercheur au Centre de nanosciences et de nanotechnologies - C2N (CNRS/UPSaclay) :

NCodin s'attaque à la réduction de l'impact écologique des data centers, qui consomment près de 5 % de la production mondiale d'électricité (consommation estimée à 20 % en 2025), avec 50 % à 90 % de cette consommation due directement aux serveurs. Pour relever ce défi, NCodin développe de nouvelles solutions technologiques basées sur l'intégration de la photonique dans les systèmes électroniques en remplaçant les interconnections métalliques limitantes par des modules photoniques émetteurs-récepteurs. Cette convergence de la micro-électronique et de la photonique permettrait une réduction drastique de la consommation électrique, des communications à ultra-haute vitesse (supérieures à 100Tbits/s) entre éléments microélectroniques et le développement d'application d'informatique photonique pour de l'intelligence artificielle matérielle.

Spark cleantech

porté par Thérèse Dettwiller et Erwan Pannier, chercheurs post-doctorants au Laboratoire d'énergétique moléculaire et macroscopique, combustion (EM2C) du CNRS :

Spark cleantech s'intéresse à l'enjeu énergétique porté par l’ambition écologique de ses fondateurs et développe une unité de production de dihydrogène qui permettra de :

  • Décarboner la production de cette molécule (actuellement responsable de 3 % des émissions de gaz à effet de serre) ;
  • Diversifier les voies de décarbonation de ce dihydrogène en proposant une alternative économe en électricité à l’électrolyse de l’eau, s'appuyant sur une technologie innovante de craquage électrique plasma de méthane (pyrolyse) ou de biogaz (réformage) ;
  • Décentraliser la production de dihydrogène, permettant de s'affranchir des contraintes liées à sa distribution et de préparer la diffusion de ce vecteur énergétique de demain.

Lire sur notre site web à propos des équipes des laboratoires de recherche du CNRS à Paris-Saclay impliquées dans le développement de la filière "hydrogène décarboné".